J36 Rättvik--Tandsöjborg (110km)

Le lever se fait dans une brume effrayante. J'y vois pas à 2 mètres. Tout est trempé d'humidité. Je pars avant 10h, toujours dans la brume. 20 bornes de montée et j'ai pas quitté la polaire, pire pour la descente je mets la doudoune! 1 première. Et je la garde jusqu'à Furudal, où je bifurque et envoie d'une traite 60 bornes de piste plus ou moins carrossable. Elles sont toujours un peu impressionnantes ces pistes. Sur la carte (quand elles y apparaissent) c'est un fin trait gris, limite transparent.  T'es au milieu de nulle part, il n'y a aucune mais aucune indication et surtout pas une voiture (de temps en temps un 4*4), de temps en temps une bifurcation et que très rarement un panneau pour te dire où aller!

Moi et mon vélo (au cas où vous auriez eu un doute)

Moi sans mon vélo

Ce qui est assez moche aussi, c'est les coupes à blanc : l'exploitation du bois s'est parfois faite de manière bourrinne à savoir une coupe sauvage sur 500m de large, parfois plus!

Ma piste,  avec un exemple de coupe à blanc

60km plus tard donc, je recolle avec le bitume à hauteur de Sandsjo. Je rejoins ici celle qui va m'accompagner fidèlement pendant 2 bonnes semaines (non ce n'est pas Aline, j'aurais préféré pourtant) : la route 45.

Les 10 dernières bornes sont de montée. Qu'à demi surpris de trouver le camping de Tandsöjborg fermé, je le squatte néanmoins allègrement. Ça fait un peu ville fantôme, mais je finis par m'habituer.  Emplacement de tout premier plan, à 5m du lac, feu de camp inclu. C'est royal.