mardi 26 août 2014

J24 Rødby--Møns Klint (110km)

Matinée ensoleillée. Avant de partir, je graisse ma chaîne, qui me suppliait depuis hier. Ça lui fait grand bien, j'ai l'impression d'avoir un vélo neuf! Il semblerait que tout comme l'Allemagne et la Hollande, le Danemark soit plat. Ça roule très bien et c'est sympa. Je pourrais filer direct et moyennant une grosse étape, être le soir même à Copenhague mais j'ai bien envie de découvrir la petite île de Møn, recommandée par mes collègues frisbee de ce weekend et si appréciée du routard.  A Stubbekøbing, je prends un petit ferry (7€ les10mn, ce n'est que le début de ce qui sera une grosse attaque à mon budget)
  pour rejoindre l'île de Bogø puis Møns. A 14h30,  je m'arrête à Stege,  dans une charcuterie qui propose des déjeuners également. Le cadre est très marrant (plein de bric à brac de partout) et le repas excellent.
Ensuite je me fais la route des églises (les plus anciennes du Danemark) puis le spectaculaire site de Møns Klint. Falaises de craie de 130m qui plongent dans une eau turquoise.
C'est ultra tranquille et tout simplement magnifique. Je me fais une super longue balade dans la forêt puis sur la plage. Ya pas grand monde et c'est vraiment très calme, le pied quoi. Seul bémol de la journée, ne pas avoir pu visiter le géo-center, grand centre qui explique la géologie locale mais également la formation du Danemark. Ça avait l'air très très intéressant. Baptiste aurait certainement adoré, il y avait tout un espace sur les dinosaures avec film en 3D sur le T-rex! Je finis dans une sorte de camp dans les bois avec vue sur la Baltique. Le summum, les feux de camps sont autorisés! il doit y avoir max 10 personnes mais c'est dur à dire car mon plus proche voisin est à 200m!
D'ailleurs il est fort sympathique. Il m'offre un starter pour le feu et un coca bien frais.  De Copenhague, ce coin tranquille est en fait un peu comme sa résidence secondaire. A seulement 1h30 de la capitale il vient y faire du kayak, pêcher,  se balader. Imprimeur de journaux, il voit avec tristesse mourir à petit feu, le seul boulot qu'il n'ait jamais su faire.  Il espère seulement que ce "dying business" lui permette d'arriver à la retraite. Belle rencontre.  Je bouquine devant mon feu qui lui aussi s'éteint doucement et profite des derniers moments de cette journée magique.

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